La confidence est de taille. Revenant sur le feuilleton de l’apparition d’Ebola au Sénégalais avec le cas importé en la personne du jeun étudiant guinéen soigné puis guéri par les services de l’hôpital Fann, Eva Marie Coll Seck a fait une révélation. «Quand on a refusé qu’il rentre en Guinée et qu’il y a eu tout ce bruit autour de cela, j’avais tellement pitié de lui que j’ai voulu l’adopter. Les membres de ma famille m’ont dit que je disjoncte. Ils m’ont dit : «On aime vraiment les gens, mais il ne faut pas nous ramener un malade à la maison», raconte-t-elle dans les colonnes de l’Observateur.
Sur un autre registre la ministre de la santé a évoqué le fermeture des frontières avec la Guinée, elle soutient que le Sénégal avait décidé de fermer les frontières «non pas parce qu’on n’aimait pas les autres, mais parce qu’on voulait se protéger. Heureusement que le conflit diplomatique s’est estompé», disait elle lors du diner-débat organisé vendredi par les anciens élèves de l’Ecole nationale d’administration de France (Asena).
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