Dans un entretien accordé à Intelligence Magazine, le secrétaire général de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP), Moustapha Niasse est revenu sur les conditions de son élection à la tête de l’Assemblée nationale du Sénégal.
Selon Moustapha Niasse, c’est à la date du 29 avril 2012, la veille du dépôt des listes qu’il a reçu le coup de fil du président Macky Sall nouvellement élu, qui avait fini de prêter serment. Et le président de l’Assemblée nationale de se rappeler des paroles de Macky Sall qui lui disait ceci : « Monsieur le Président Niasse, je viens de recevoir les listes des candidats de notre coalition Benno Bokk Yakaar (BBY) pour le scrutin majoritaire et pour le scrutin proportionnel. Je suis étonné et surpris de ne pas y trouver ton nom. Cette situation pose problème, parce que mon souhait est de te voir conduire les candidats de la coalition pour les élections législatives du 1er Juillet 2012. Nous devons mettre de notre côté toutes les chances de disposer d’une majorité régulière et confortable de députés, à l’issue du scrutin législatif du 1er Juillet, avec toi comme tête de liste ».
C’est sur ces belles paroles remplies de confiance que Niasse avait accepté de conduire la liste qui a gagné haut la main avec 119 députés sur 150. Cela montre la confiance de Macky Sall en Moustapha Niasse qui ont des liens très étroits.
Après cela, le président Niasse est revenu sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale. Pour Moustapha Niasse pour un bon fonctionnement il faut un ambition, une équipe et une manière de travailler. Il existe à l’Assemblée nationale, une administration dirigée par un Secrétaire général, haut fonctionnaire de la hiérarchie A et qui est nommé par le Président de l’Assemblée nationale etc…
Pour terminer avec le chapitre de l’Assemblée nationale, il a évoqué son programme.
Parlant de ses rapports avec l’Alliance Pour la République (APR) et des sous entendus sur une probable fusion avec le parti présidentiel, Moustapha Niasse a été catégorique. « Il n’y aura jamais de fusion entre l’AFP et l’APR. On dit le 10 février 2014, un mois avant la décision du 10 mars, dans une déclaration adoptée par 600 personnes membres du parti, que l’AFP n’entend aucunement fusionner avec un quelconque parti, y compris l’APR dont nous sommes très proches grâce à Macky Sall. L’AFP est et restera un parti autonome, indépendant, souverain et qui va garder dans son ADN tout ce qui est éthique, morale, fidélité aux sentiments d’honneur et de dignité ».
Dakaractu.com
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