Le djoloff, ancien Empire le plus puissant d’Afrique, constitue une des contrées les plus marginalisées des contrées et défavorisées après l’indépendance occasionnant une souffrance notoire à tous les niveaux. Le djoloff ne bénéficiait presque pas des services de l’Etat. C’est ainsi, par la grâce de Dieu un petit fils du grand waliou,le vénéré et vénérable homme de Dieu Mawlana Elhadji Daouda DIA (rta), en l’occurrence Serigne Aliou Dia (anciennement connu sous le nom de « commissaire », surnom que son père Elhadji AMADOU LAMINE DIA (rta) khalife et imam de la grande mosquée lui aurait donné vu sa détermination et son courage dès son jeune âge), s’est levé et s’est retroussé les manches pour sortir le djoloff et la cité religieuse de Mbeuleukhé de cette léthargie économique et sociale qui n’avait que trop durée. Il se lança alors dans le combat politique.
Aliou Dia a connu un parcours politique et syndical qui enchante plus d’un. Taille moyenne, en boubou caftan blanc, écharpe et bonnet rouge bordeau de Mohamed V rappelant « Fès » soigneusement posé sur la tête. Aliou Dia a imposé la voix des ruraux avec un wolof académique dans un parlement habitué au langage technocrate et populiste. Son caractère multidimensionnel et charismatique avait poussé Elhadji Moussa Dia, actuel khalif à le désigner porte-parole de la famille.
Après son parcours scolaire assorti d’un succès au collège puis au lycée, il aura enseigné pendant dix(10) ans dans son djoloff natal, plus précisément à Mélakh et kadd (département de Linguère).
En 1990, Djibo Leyti ka, nommé ministre de L’Education nationale l’intègre dans son cabinet en qualité de chargé de mission et le confirme à ce poste de confiance quand il est nommé ministre des affaires étrangères en 1991.
Sa popularité est incontournable dans le djoloff dont la population ne cesse de lui renouveler sa sympathie et sa confiance en atteste ses victoires éclatantes lors des législatives de 1998 et de 2001 sous les couleurs de l’URD et celle 2007 sous la bannière de son propre parti, la Convergence pour le Renouveau et la Citoyenneté(CRC).
Aliou Dia, enseignant de profession, diplomate de carrière est habitué aux arcanes des hautes décisions politiques, se voit alors proposé au consulat général du Sénégal à Casablanca (Royaume du Maroc) au poste de chancelier qu’il occupé quatre ans durant.
Il intègre l’espace parlementaire à l’âge de 40 ans qu’il a innové et marqué grâce à ses interventions brillantes et ses positions courageuses qui ont toujours pris en compte et traduit fidèlement les aspirations du peuple, particulièrement celles des paysans, pasteurs et pêcheurs.
Pour tester sa popularité, avant la création de son parti, il a créé un mouvement au djoloff dénommé « Djolloffa woor »en 2000.Deux ans après, il créa une organisation faitière sous le vocable« forces paysannes » pour mieux défendre les intérêts matériels et moraux des populations du monde rural.
Lors de l’élection présidentielle de 2007, il a signé un accord de partenariat stratégique avec le candidat du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) qu’il a soutenu en jouant un rôle important dans le directoire de campagne intelligemment managé par le premier ministre Macky sall, directeur de campagne d’alors comme chargé de communication.
Sa constance dans la défense des intérêts du peuple et son expérience politique incite le Président Abdoulaye Wade à le nommer Coordonnateur de L’alliance pour Sopi pour Toujours(AST). Il dirigea cette structure avec compétence et loyauté durant son mandat légal de 6 mois. Présentant son rapport de fin de mandat au président Wade et à la conférence des leaders, en sa qualité de candidat,Me Wade, a loué son courage, son abnégation, son leadership,l’a reconduit dans sa fonction de coordonnateur de l’AST en affirmant qu’« on ne change pas un cheval qui gagne ».Quelques mois avant l’ouverture de la campagne électorale ,le candidat Wade, pour ratisser large, a installer une structure de gestion de l’élection présidentielle dénommée « FAL », les forces alliées où Aliou dia a occupé le poste de porte-parole. Il faut noter aussi que le natif de Mbeuleukhé a pu accéder au perchoir à l’Assemblée nationale comme vice-président, il y restera jusqu’à la fin de la onzième législature.
A l’approche des élections législatives de 2012, le leader de la CRC est sollicité par des leaders politiques pour porter leur coalition .Homme de conviction et de « koloré » ,il a accepté la demande de ses compagnons de combat dont :le président de l’Assemblée nationale(Mamadou seck),le président du sénat(Pape diop) et le président du conseil économique et social(Ousmane masseck ndiaye).C’est ce qui a donné naissance à la coalition bokk guiss- guiss qui a participé aux élections législatives de juillet 2012 avec le récépissé de la Convergence pour le Renouveau et la Citoyenneté (CRC) .A la grande surprise de l’électorat du député du monde rural, cette coalition n’a obtenu que quatre sièges occasionnant naturellement la non-participation de l’honorable député Aliou Dia à la douzième législature. Ce qui a crée un grand desesporir dans le monde paysan.
En 2014, ses partisans à Mbeuleukhé ont fini par le convaincre pour qu’il dirige la liste de Deggo liguèy djoloff lors des élections locales du 29 juin. Le chemin a été long et parsemé d’embûches mais ce leader dont son nom se confond à son village et à la défense des intérêts des ruraux du Sénégal, est sorti victorieux avec 29 conseillers contre 7 de la coalition présidentielle Benno Bokk yaakar.C ‘est ainsi qu’il est installé comme premier maire de la commune de Mbeuleukhé le mercredi 16 juillet 2014 . Avec ce mandat de cinq ans à la tête de la mairie de Mbeuleukhé, Il aura l’occasion de continuer ses chantiers pour réaliser ses rêves. Bilan parfaitement satisfaisant en terme d’investissements, d’infrastructures, de création de richesses, de changements de statut ce qui n’a pas manqué d’impacter positivement sur les revenus des populations et sur leur niveau de vie.
La rédaction de Mbeuleukhéinfos.net
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