Au sein de l’opposition les gens se sont déjà faits une religion: Karim est le potentiel adversaire de Macky Sall en 2017.
Interpellé à ce propos par la presse étrangère, le président de la République, Macky Sall, préfère en rire: “Permettez-moi d’abord d’en rire. Je ne me permettrais pas d’apprécier des candidatures dans d’autres partis, ce n’est pas très élégant. Je suis avec beaucoup d’humour ce qui se passe”, dit le Chef de l’etat dans les colonnes de l’Observateur.
“Une élection présidentielle suscite beaucoup de fantasmes et cela anime le débat. N’importe qui peut se lever le matin et suivant la formule consacrée, dire qu’il va défaire le Président. C’est la liberté. N’importe qui peut essayer, moi je n’ai pas de soucis existentiels, sinon je n’aurais pas diminué mon mandat. Maintenant, s’il y a un candidat plus fort que moi, les sénégalais vont décider et nous en prendrons acte”,affirme t-il.
Selon le Président de la République sa victoire à la présidentielle n’a pas été usurpée et par conséquent celui qui aspire à le succéder devra être très fort. “Je crois que j’ai été un homme politique très réaliste. Je crois au travail. Je ne crois pas aux schémas cosmiques. Je suis géologue et j’ai la chance d’avoir toujours les pieds sur terre. Je regarde très souvent ce qui se passe dans la réalité et quand j’ai compris cela, je me suis mis à la recherche et à la rencontre de mon peuple. J’ai fait plus de 80 000 Km en trois ans. J’ai visité plus de 4000 localités, vraiment les coins les plus reculés. Donc je ne suis pas là par hasard. Et j’ai bâti un pouvoir qui est sur place. C’est une alternance et c’est notre pouvoir qui a organisé ces élections. Donc, ce ne sont vraiment pas les fanfaronnades, les shows dans la presse qui vont changer cette réalité”, prévient-il.
Senenews.com
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