Depuis les coupures d’électricité des semaines précédentes, le débat fait rage dans les foyers Sénégalais. Il n’est pas convenable pour un citoyen nanti d’esprit autrement républicain que l’absence d’un véritable débat sur les questions essentielles a toujours été le maillon faible de notre démocratie. A contrario, il est loisible d’être loquace sur les facettes qui ont frappé les observateurs ou les péripéties qui ont peiné beaucoup de personnes indissociables du peuple. A propos de la nomination d’un directeur général le problème en est que la sénélec n’a pas un problème de management ou de ressources humaines mais plutôt un problème technique. Dans un entretien accordé à la Radio Futurs Médias (RFM), le ministre de l’énergie avait annoncé que la situation énergétique du Sénégal est en crise. Le président de la république a évoqué les maux du secteur de l’énergie en mettant l’accent sur une production d’électricité trop peu diversifiée car essentiellement thermique. Une situation qui expose le Sénégal aux aléas du prix du pétrole dont la tendance semble inéluctable en dépit d’un léger repli constaté récemment le tout dans un contexte caractérisé par un axe très limité à l’électricité marqué par un déséquilibre considérable entre les villes et les campagnes.
Pour le choix de Seydou GUEYE comme porte-parole du gouvernement, l’état veut parler d’une seule voix pour éviter toute dissonance dans sa communication. Le Président a décidé de mettre en place une structure unique afin d’organiser sa prise de parole et une accessibilité de son message. Mais certains de ses proches semblent avoir oublié ce bon mot de WINSTON CHURCHILL à savoir « les hommes trébuchent parfois sur la vérité, mais la plupart se redressent et passent vite leur chemin comme si rien ne leur étaient arrivés ».
Sémou Ndao
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